Réaliser un stage à l'étranger est un vrai plus sur le CV. Les apprentis sont éligibles à différents programmes de mobilité. On vous en dit plus dans cet article.
Vivre une expérience professionnelle dans un autre pays est tout à fait possible pour les apprentis sous réserve de remplir un certain nombre de conditions en fonction des dispositifs.
Pour quoi faire ?
La mobilité doit avoir pour objectif d'étudier dans un centre de formation à l'étranger et/ou de travailler dans une entreprise étrangère.
Combien de temps ?
Elle peut durer de 2 semaines à 1 an au maximum.
A quelles conditions ?
Dans la mesure où vous êtes sous contrat d'apprentissage (contrat de travail) avec un employeur en France, quel que soit le dispositif mobilisé pour financer tout ou partie de votre mobilité, il faut remplir les conditions suivantes :
- obtenir l'accord de votre employeur pour la mise en oeuvre de cette mobilité
- signer une convention de mobilité avec le centre de formation à l'étranger (pour des études) et/ou l'entreprise étrangère (pour un stage). Votre employeur Français et le CFA doivent également signer cette convention selon le régime dont vous dépendez (cf. ci-dessous).
Est-ce que je suis toujours rémunéré ?
Cela va dépendre de votre régime pendant la période de mobilité. En effet, il existe 2 régimes qui peuvent s'appliquer selon la durée de votre mobilité :
- Le régime de "Mise en veille" du contrat est possible quel que soit la durée : Dans ce cas, votre contrat est "mis en veille". Votre employeur n'est plus responsable de votre situation, vous n'êtes donc plus rémunéré. C'est le cas le plus courant.
Le centre de formation et/ou l'entreprise étranger deviennent seul(s) responsables des conditions d’exécution de vos études et/ou de votre contrat de travail sur place.
Vous pouvez bénéficier d'aides à la mobilité et/ou d'un salaire versé par l'entreprise d'accueil. (Lien vers le modèle de convention avec mise en veille du contrat de travail) - Le régime de "Mise à disposition" est possible pour les mobilités "courtes" (inférieures à 4 semaines) : Dans ce cas, votre contrat de travail français continue de s'exécuter. Votre entreprise française reste responsable des conditions d'exécution de votre formation à l'étranger qu'elle se déroule dans un centre de formation ou dans une entreprisse.
Vous êtes rémunérée normalement par votre employeur français.
Vous pouvez cumuler des aides à la mobilité à votre salaire.
(Lien vers le modèle de convention avec mise à disposition auprès d'un centre de formation ou une entreprise étrangère)
Quels sont les dispositifs et les aides existants ?
Il existe de nombreux dispositifs qui apportent des aides à différents niveaux :
- des organismes dédiés à l'accompagnement des mobilités européennes comme Erasmus+
- des organismes dédiés à certains pays comme l'Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ) qui favorise les mobilités en Allemagne et propose des bourses pour un stage pratique de 4 semaines minimum mais aussi l’Agence franco-allemande pour les échanges dans l’enseignement et la formation professionnels (Pro Tandem) ou l’office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) pour le Canada
En plus des aides qu'apportent ces organismes, vous pouvez bénéficier de compléments versés par :
- Le Conseil régional de votre domicile (par exemple, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Bourgogne Franche Comté, en Normandie, en Occitanie…). Consultez le site de votre Conseil régional
- L'OPCO dont dépend votre contrat d'apprentissage (exemple pour l'OPCO EP)
Comment faire pour en savoir plus ou initier mon projet ?
Vous avez un projet ou une envie et souhaitez en discuter ? Le CFA dispose d'un référent mobilité nationale et internationale qui vous apportera des réponses personnalisées à toutes vos questions.
Le référent mobilité a pour mission de vous accompagner dans votre projet, de coordonner les acteurs concernés et d'intervenir si nécessaire.
Une seule adresse : cfa-ref-mobilite@atelierdeschefs.com